REPERAGE – Premier voyage en Mongolie pour Claire et Stéphanie
Récit du voyage en Mongolie de Claire et Stéphanie, de l’équipe Randocheval / Absolu Voyages, fin septembre 2017. Cet itinéraire a été étudié pour leur permettre d’avoir une vision d’ensemble des voyages et randonnées à cheval que nous proposons en Mongolie.
11h50 : départ de Lyon pour Istanbul ! Premier vol de ce long voyage… Après une escale à Istanbul de quelques heures et une escale technique d’une heure à Bishkek (Kirghizie), nous arrivons à Oulan Bator sur les coups de 10h le lendemain de notre départ de France.
Nous rejoignons Sabine – directrice de Randocheval – deux agentes de voyage anglaises ainsi que notre équipe mongole constituée de Boogii, notre guide interprète, et de Naara et Sekhna, nos chauffeurs. Nous grimpons dans nos véhicules direction le supermarché pour les derniers achats avant le grand départ pour la steppe ! Et l’aventure…
Nous nous arrêtons pour cette première journée dans le Parc national de Khustai où vivent les chevaux de Przewalski. Nous nous installons dans nos yourtes puis nous rejoignons tous pour le repas.
Avant de partir nous ne savions pas réellement ce que nous allions manger mais surtout si ce serait à notre goût … Et bien, nous vous rassurons tout de suite ! Nous mangeons très bien en Mongolie, surtout grâce à nos supers cuisiniers ! Ne pensez surtout pas que vous ferez un régime en Mongolie, c’est tout le contraire.
Les chevaux sauvages de Przewalski
Après ce premier repas, nous partons avec les véhicules à la recherche des fameux chevaux de Przewalski également dénommés « takhi » qui signifie « sacrifier, respecter ». Après avoir disparu en 1960 en raison de chasses intensives organisées par les Russes, on pensait le Przewalski éteint, avant d’en retrouver sur le sol mongol. Les Mongols décidèrent ensuite de capturer les poulains pour les envoyer dans des zoos en Europe. La « Fondation pour la préservation et la protection du cheval de Przewalski », créée aux Pays Bas en 1977, ainsi que le gouverneur du parc de Khustai ont participé à la réintroduction des takhis à partir d’une souche de 12 chevaux vivant en captivité. Les premiers chevaux sont arrivés dans le parc le 6 juin 1992. L’année suivante est né le premier poulain de la réserve. Aujourd’hui la population des takhis dépasse les 2000 chevaux.
Après quelques kilomètres dans le parc et quelques marmottes, nous trouvons enfin les fameux takhis ! Nous avons devant nous 5 chevaux avec 2 poulains qui s’amusent ensemble. Fin septembre, les chances de les voir sont plus faibles. En effet, les températures sont plus basses que l’été et ils descendent beaucoup moins souvent aux différents points d’eau pour boire. C’est un instant magique et une chance de voir ces chevaux qui n’ont jamais été apprivoisés par l’homme.
A notre retour au camp de yourtes, nous avons un peu de temps. Nous décidons de faire une petite sieste de quelques heures car notre nuit dans l’avion a été courte et le décalage horaire se fait ressentir (+6h). Afin de moins subir le décalage horaire, sur la majorité de nos circuits une première journée et une nuit à Oulan Bator sont prévues. Cela permet également dans le cas de retard de vols de ne pas louper le début de la randonnée.
Nous nous retrouvons ensuite pour dîner et passons notre première nuit en yourte. Pour information, des douches et des toilettes sont installées dans les camps de yourtes dans un local commun.
Karakorum et le monastère d’Erdene Zuu
Le lendemain, réveil matinal avec petit déjeuner et nous prenons la route pour Karakorum, l’ancienne capitale de Mongolie et cité légendaire de Gengis Khan fondée en 1220. Nous sommes accueillis pour le déjeuner dans le camp de yourtes où la plupart de nos randonnées à cheval débutent.
Nous partons ensuite en début d’après-midi visiter le monastère d’Erdene Zuu (temple joyau en mongol). Ce monastère a été construit entre 1585 et 1586 et est sans doute le monastère bouddhiste le plus ancien de Mongolie. Il fait aujourd’hui partie de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO dans la catégorie « paysage culturel de la Vallée de l’Orkhon ».
Après cette visite enrichissante grâce aux explications de notre guide, nous reprenons la route pour rejoindre le dernier camp de yourtes avant notre départ à cheval, le camp d’Ursa Major. C’est un camp de yourtes qui se veut écologique. Les toilettes sont des toilettes sèches et les douches sont des serviettes chaudes que l’on vous apporte le matin et le soir. Ce camp de yourtes est utilisé sur notre randonnée équestre « De yourte en yourte… ».
Nous sommes maintenant au milieu de nulle part et nous en prenons plein les yeux. Nous nous asseyons et profitons de ce calme et de ce paysage qui est totalement indescriptible. Nous nous retrouvons tous pour l’apéritif et discutons de la journée qui nous attend demain.
Nous apprenons que les guides nomades doivent nous rejoindre dans la soirée avec des chevaux. Ils viennent de terminer la transhumance d’automne que nous organisons et ont pris la route pour nous rejoindre en fin de journée. Boogii nous dit qu’ils n’arriveront que dans la nuit car ils ont environ 60km à faire à cheval pour nous rejoindre. Nous dînons puis restons tous ensemble pour la soirée en espérant voir les nomades arriver.
Nous apprenons ce soir-là à jouer au Muushig, un jeu mongol qui se joue avec des dés et des cartes. Sur les cartes sont représenter des animaux, chaque animal vaut un certain nombre de points. Le but de jeu est de chasser les animaux à l’aide des dés et d’avoir au final le plus grand nombre de points au total. Cela peut paraître simple, mais pour chasser un animal il faut faire un certain chiffre avec les dés ou avoir des doubles, etc… Nous avons beaucoup ri ce soir-là et appris quelques noms d’animaux en Mongol !
Rando à cheval dans la vallée de l’Orkhon
Réveil matinal, puis nous retrouvons le reste du groupe ainsi que les éleveurs qui sont arrivés dans la nuit. Après un petit déjeuner copieux, nous rencontrons les chevaux et nous nous mettons en selle. Nous partons ensuite pour nos trois jours de randonnée dans la Vallée de l’Orkhon ! Nous commençons tranquillement et faisons un premier galop pour vérifier que tout le monde a le cheval qui convient et si les étriers sont bien réglés. Après ces quelques mètres à cheval le sourire est sur toutes les lèvres.
Nous continuons notre route pour rejoindre notre restaurant « mobile » que les chauffeurs et le cuisinier ont installé pour nous. Nous arrivons après quelques heures à cheval au point de rendez-vous pour le déjeuner. Une tente-mess nous attend avec à l’intérieur la cuisine ainsi que la table pour déjeuner.
Cette journée est riche en paysages et découverte. Nous avons découvert les chevaux mongols, généreux et attachants. Nous avons également rencontré les nomades, souriants et accueillants ! Plus la journée avance, plus nous sommes émerveillées par les paysages et l’atmosphère qui y règne.
Nous arrivons en fin de journée à notre campement. La tente-mess a été de nouveau montée, ainsi que la tente douche et notre yourte où nous passerons la nuit. Nous profitons des paysages et du magnifique coucher de soleil qui s’offre à nous. Nous passons une soirée très chaleureuse avec plusieurs éleveurs nomades qui nous ferons découvrir le lait fermentée de jument, boisson nationale très appréciée dans tout le pays que nous goûtons tous (une petite gorgée ou plus selon ses envies).
Nous étions deux enrhumées depuis le début du séjour et il existe un remède en Mongolie à base de poivre noir et de vodka. C’est donc tout naturellement qu’ils ont tenté de nous soigner avec. Nous commençons ensuite une tournée de verres. En Mongolie c’est le plus jeune qui est en charge de remplir le verre et de le donner à la personne. Après avoir bu une gorgée, vous le lui rendez puis il le re-remplit et le fait passer à la personne suivante.
Au bout de quelques heures, nous décidons d’aller braver le froid glacial de cette nuit pour admirer la multitude d’étoiles que nous pouvons observer à l’œil nu. Aucune pollution lumineuse à des kilomètres à la ronde ce qui nous permet de voir de nombreuses constellations et plusieurs étoiles filantes. Tous les nomades sont étonnés de nous voir allongées dans l’herbe à observer ce ciel si étoilé à nos yeux mais si naturel pour eux ! Un des nomades décide finalement de nous rejoindre et nous voilà 3 allongés par terre à regarder les étoiles. Cela les a fait beaucoup rire et ils ont alors décidé de nous sauter dessus. Résultat : nous nous sommes retrouvées sous une montagne de Mongols joyeux. Nous avons partagé ce moment tous ensemble à rigoler malgré la barrière de la langue. Une soirée inoubliable remplie de rires et de partage !
A notre réveil, tous les mongols ont le sourire aux lèvres, et ce n’est pas à cause des bouteilles d’eau entièrement gelées. Certains d’entre eux auraient entendu de nombreux “Tchoouu » (c’est ainsi que nous demandons aux chevaux d’avancer en Mongolie) dans la nuit… Stéphanie serait-elle devenue une vraie mongole, à essayer de motiver dans ses rêves son petit cheval à avancer ?
Après un bon petit déjeuner préparé par nos cuisiniers mongols, nous remontons en selle et partons en direction du camp de la famille de Bamba, un des éleveurs nomades. C’est chez eux que nous dormirons cette nuit. Le temps est très changeant aujourd’hui (nous sommes fin septembre, et l’hiver arrive très vite en Mongolie, dans ce climat qu’on qualifie de « continental extrême »). Nous traversons même une mini tempête de neige.
Nos chevaux sont courageux et ne rechignent pas. Après un long galop dans la steppe, nous arrivons à la rivière de l’Orkhon que nous devons traverser. Les véhicules logistiques nous rejoignent au même moment et traversent en premier la rivière. C’est ensuite à notre tour de traverser. L’eau ne doit pas être bien chaude mais les chevaux la traversent sans problème. De l’autre côté de la rive, nous sentons bien qu’ils sont tous excités. Ils savent qu’ils se rapprochent de leur « chez eux » et ne tiennent plus en place. Nous finissons ensuite cette matinée tranquillement pour rejoindre le camp.
Chez les nomades de Mongolie
A notre arrivée au camp, nous découvrons une multitude de chevaux et de poulains. Certains poulains ont un bout de tissu bleu autour du coup, nous apprenons que ce sont les premiers poulains nés ou bien un poulain sacré. Nous sommes entourés par des chevaux, et nous sommes impressionnés du nombre de chevaux que nous voyons. Bamba est en effet, un nomade très réputée dans l’élevage des chevaux.
Les nomades sont en train de monter une yourte, c’est donc tout naturellement que nous nous joignons à eux et les aidons. Quelques paires de bras seront bien utiles pour la monter plus rapidement. Nous sommes invitées dans la yourte principale pour déguster certains produits laitiers tels que le yaourt, la crème, le beurre…
Nous sortons ensuite et allons observer la traite des juments. Les poulains sont attachés à côté du campement pour que les juments restent toujours proches et pouvoir ainsi les traire plus facilement. La traite s’effectue environ toutes les deux heures. Nous nous rassemblons ensuite dans la yourte pour le déjeuner.
Cet après-midi au camp commence par le débourrage de chevaux. Les nomades jettent leur dévolu sur un petit bai, qui s’est avéré téméraire. Il s’en est en effet suivi une longue course dans la steppe pour l’attraper. La poursuite a duré plus d’une bonne vingtaine de minutes, à trois, à cheval et à moto mais ce cheval était infatigable.
Une fois attrapé, Derem décida de monter dessus. Le cheval ne se débat pas énormément car sûrement épuisé par la course folle qu’il vient de faire. Il part ensuite en coup de cul, et c’est à ce moment-là que l’on voit que les mongols ont une assiette incroyable ! Leurs fesses ne se décollent pas du dos du cheval. Nous vous invitons à regarder la vidéo de ces moments de débourrage afin de mieux vous rendre compte :
Après que les nomades aient débourré deux chevaux, nous partons avec ces derniers chercher les yacks qui sont un peu plus loin et qu’il faut ramener pour la nuit. Les couleurs sur les collines sont magnifiques car le soleil est en train de se coucher. C’est un instant magique de pouvoir participer au travail quotidien des nomades. Retrouvez en vidéo les images de ce moment :
Une autre fois, alors que les yacks étaient tout proches du camp, nous avons dû séparer les bébés des adultes, afin de les enfermer dans un enclos. C’était sûrement la partie la plus compliquée !
Préparation des buuz, raviolis traditionnels mongols
Nous redescendons de cheval et rejoignons la mère de famille dans la yourte principale pour aider à la préparation du dîner de ce soir. Ce soir nous aurons la chance de goûter les buuz, raviolis fourrés de viande ou de légumes, un plat indissociable de la fête de Tsagaan Sar, le Nouvel An Mongol. Assistées de Boogii et du cuisinier nous commençons à faire nos premiers buuz. Ils ne sont pas aussi jolis que les leurs mais nous ne nous débrouillons pas trop mal.
Pour le dîner, ils seront accompagnés de salade et de légumes. Nous sommes très fières d’avoir participé à la préparation du repas et tout le monde nous dit que nos buuzs sont très bons. Nous restons un moment tous ensemble à échanger et vient le moment de la vodka de yaks. Aucun moyen d’y échapper : chacun à son tour, nous devons boire au moins une gorgée et redonner le verre à notre jeune guide en charge de re-remplir le verre avant de le faire passer à la personne suivante. Après ces bons moments échangés avec nos hôtes, nous rejoignons notre yourte pour la nuit.
Dernier réveil dans la Vallée et dernier petit déjeuner avec les éleveurs. La journée commence par la traite des yaks que nous avons ramenés hier. Ce matin, nous avons droit à des crêpes pour le petit déjeuner. Forcément en tant que bretonnes, nous sommes heureuses d’en manger ! Nous remercions nos hôtes mille fois pour leur accueil et leur disons au revoir.
Les chutes de l’Orkhon
Nous nous remettons en selle pour cette dernière matinée à cheval dans la Vallée. Nous repartons en direction de la rivière de l’Orkhon que nous retraversons et cette fois-ci le niveau est moins haut. Nous longeons la rivière et profitons de ces derniers moments ensemble avant d’arriver aux magnifiques chutes de l’Orkhon.
Nous descendons de cheval, profitons de cette magnifique chute impressionnante. Boogii nous invite à descendre en bas afin de profiter d’une autre vue. Nous descendons donc ensemble (Boogii, Stéphanie, les deux agents anglaises et Claire). Nous y étions fin septembre et les couleurs automnales étaient déjà bien présentes.
Après une petite marche, nous arrivons au pied des chutes. C’est simplement magnifique ! Nous sommes rejoints par un des nomades, et après une dizaine de minutes nous décidons de remonter rejoindre le groupe resté en haut. Sur le chemin, les feuilles mortes tombées sont partout et une petite bataille de feuilles commence… Nous rejoignons ensuite tout le monde et repartons à cheval jusqu’à des yourtes où nous prenons notre dernier déjeuner avec les nomades.
Pour ce dernier déjeuner tous ensemble, notre cuisinier nous a fait du tsuivan, un plat traditionnel mongol à base de nouilles et de viande de mouton. Après ce bon repas, les nomades repartent chez eux avec les chevaux.
Ce moment était fort en émotion car en seulement trois jours nous nous étions attachées à eux et aux chevaux. Nous ne voulions pas que tout s’arrête… Mais toutes les bonnes choses ont une fin !
Le désert de Bayan Gobi
De notre côté, nous retrouvons les véhicules et repartons en direction du parc de Khogno Khan (Désert de Bayan Gobi). Nous traversons principalement la steppe et nous passons par certains chemins que nous avions empruntés deux jours auparavant. Nous nous arrêtons sur l’un des sites les plus connus de la vallée, le Coude d’Uurt. C’est ici que la rivière de l’Orkhon a creusé un canyon aux falaises abruptes dans le sol volcanique.
Après ces trois jours dans la vallée, nous sommes toujours autant émerveillées par la beauté des paysages. Nous reprenons la route, et arrivons en fin de journée dans le désert dans notre camp de yourtes. Après un bon dîner tous ensemble, nous sommes tous fatigués et partons nous coucher car une dernière journée à cheval nous attend demain.
Réveil matinal et après avoir pris le petit déjeuner, nous rejoignons les éleveurs de la région qui sont arrivés ce matin. C’est Batdorj et un de ses amis qui nous guideront pour cette journée. Nous rencontrons également nos nouveaux chevaux. Nous commençons par partir le long des falaises de Khogno Khan et rejoignons le monastère d’Ovgon Khiid que nous visitons. Le monastère se trouvant dans la montagne, cela nous offre un point de vue époustouflant avec en fond les dunes du désert. Nous reprenons ensuite notre route jusqu’à un petit lac où nous pique-niquons.
Pendant notre déjeuner, les éleveurs de chameaux arrivent avec nos montures. Nous partons donc pour une petite balade dans le désert à dos de chameau. Cette balade fut riche en rires et a été pour nous toutes une belle découverte ! Dernière ligne droite, chacun dirige son chameau et nous partons dans une course effrénée. Bien sûr comme vous pouvez l’imaginer, il est plus difficile de diriger un chameau qu’un cheval mais nous sommes toutes arrivées à destination.
Après cette expérience unique, nous remontons à cheval et continuons notre route entre désert et steppes pour rejoindre notre camp de yourtes. Les paysages sont très différents de ceux que nous avons vus dans la vallée de l’Orkhon. Ici, la steppe et le désert se mêlent et offrent un paysage unique. Lors du passage dans les dunes, nous avons l’impression d’être dans un autre pays au milieu du désert. Nous croisons quelques chameaux se reposant ou grignotant quelques branches d’arbre. Vous retrouverez notre journée dans le désert en vidéo ici :
Nous arrivons ensuite en fin d’après-midi au camp de yourtes. Ce soir est notre dernière soirée en yourte, car demain nous rejoignons Oulan Bator. Nous profitons donc pour prendre un apéro tous ensemble et goûtons la bière locale.
Nous dînons ensuite tous ensemble et découvrons un autre plat typique mongol, les khushuurs. Ce sont des beignets de viande de mouton. Une version végétarienne est également possible et dans ce cas les beignets sont remplis de légumes. Ce plat est un plat traditionnel de la fête de Naadam, qui signifie « jeu » et qui est le plus grand événement traditionnel de Mongolie ayant lieu du 11 au 13 juillet. Des jeux qui sont « les trois sports virils » de Mongolie (lutte mongole, courses de chevaux et tir à l’arc) sont organisés pour célébrer l’anniversaire de la révolution mongole de 1921. Nous rejoignons ensuite notre yourte et nous repensons à tous ces beaux moments que nous avons passés dans la steppe.
Retour vers Oulan Bator, capitale de la Mongolie
Nous nous retrouvons pour le petit déjeuner. Nous rassemblons ensuite nos affaires et prenons la route pour Oulan Bator. Nous arrivons à la capitale sur les coups de midi. Nous déjeunons dans un restaurant, puis partons ensuite rapidement vers le Department Store afin d’acheter des souvenirs de ce voyage. Après avoir trouvé notre bonheur, nous reprenons la voiture et nous partons visiter le Monastère de Gandan. Sur la route, nous nous arrêtons voir le bureau de Randocheval et rencontrons quelques guides sur place.
Nous arrivons ensuite au monastère, que nous visitons. A l’intérieur, une statue de près de 27 mètres de haut est installée. C’est impressionnant ! Le calme y règne et nous nous sentons apaisées. Après avoir fini la visite de ce monastère en plein centre, nous partons pour le spectacle de danses, musiques et chants traditionnels Mongols. Tous ces artistes sont époustouflants. Nous restons captivées du début jusqu’à la fin ! La journée n’est pas encore finie car nous avons rendez-vous ce soir au restaurant avec tous les guides interprètes pour notre dernier dîner. Avant cela, nous passons à l’hôtel pour poser nos affaires. Le restaurant est à quelques pas de l’hôtel, nous rejoignons donc tout le monde à pieds.
Notre dernier dîner se passe dans la joie et la bonne humeur. Nous rencontrons les autres guides francophones ainsi que les guides anglophones de Randocheval Mongolie. Nous quittons ensuite tout le monde et nous sommes très tristes de quitter notre interprète Boogii qui a été adorable avec nous pendant toute la durée de notre voyage.
Départ matinal pour l’aéroport ! Notre chauffeur nous ramène à l’aéroport et il est temps de dire au revoir à la Mongolie. Après un long vol et une escale technique à Bichkek, nous arrivons en fin de journée à Istanbul. Le vol pour Lyon n’est que le lendemain (par contre, le vol pour Paris connecte le jour-même), nous devons donc dormir à Istanbul.
Nous rejoignons ensuite en taxi notre hôtel qui se situe à environ 15 minutes de l’aéroport. Nous avons dormi au Ramada Encore Istanbul Airport : c’est cet hôtel que nous réservons pour vous lorsque vous avez une nuit d’escale à Istanbul. Le réveil est matinal ce matin encore une fois car notre avion décolle à 8h25. Nous rejoignons cette fois-ci l’aéroport avec la navette de l’hôtel qui part à 6h. Nous arrivons à Lyon vers 11h.
Ce voyage a été un voyage riche en découvertes et en émotions ! Nous avons passé une semaine coupée du monde au milieu de la steppe mongole, et cela fait du bien.
Dans un prochain article, nous vous donnerons les infos pratiques et nos conseils pour votre voyage en Mongolie.
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