REPERAGE AFRIQUE DU SUD – Episode 3 – Une journée de safari à Ant’s Hill dans le Waterberg
Retour vers l’Episode 1 – Vignobles du Cap
Retour vers l’épisode 2 – La Lutte pour les Rhinos du Waterberg
Repérage en Afrique du Sud fait par Sabine et Thomas de l’agence Randocheval / Absolu Voyages.
Maintenant que vous connaissez l’engagement de nos guides dans la protection de la faune sauvage, il est temps de profiter un peu du voyage et de nous plonger dans les petits et grands bonheurs d’une journée de safari dans la réserve de Ant !
Nous sommes logés à Ant’s Hill, un des deux lodges de cette réserve de plus de 5000 hectares.
La journée commence vers 7h, avec une agréable tradition des safaris africains : on vient vous réveiller avec un plateau sur lequel sont disposés thé, café, lait et quelques biscuits. Déguster tranquillement une tasse de café sur votre terrasse au saut du lit, alors que la brousse se réveille sous vos yeux fait définitivement partie des grands bonheurs de la vie en safari !
Vers 7h30, direction le « vrai » petit déjeuner dans la salle à manger ou sur les terrasses du lodge, et là c’est une affaire sérieuse : un buffet est à disposition avec des délicieuses pâtisseries faites maison, qui changent chaque jour, de la charcuterie, du fromage, des mueslis, des fruits… Et comme si cela ne suffisait pas, vous pouvez commander des oeufs accompagnés de bacon, saucisses, champignons, tomates… Le ton est donné, ce n’est pas ici que nous allons maigrir !
Premier safari à cheval
A 8 heures, les activités du matin commencent.
La veille au soir, chacun a choisi l’activité qui lui convient pour le lendemain matin, tout est complètement à la carte : safari à cheval (par groupes de niveau), safari en 4×4, safari à pied, safari en VTT (assez technique en raison du sable sur les pistes)… presque tout est possible !
Nous avons choisi un safari à cheval, bien sûr, puisque tout le monde est cavalier dans notre petite famille. D’autres personnes ont aussi choisi un safari à cheval, mais le lodge a pour principe de ne pas mélanger les familles, nous partons donc séparément, chaque famille avec un guide principal et un autre qui ferme la marche. Un niveau d’encadrement et de sécurité optimal.
Les chevaux attendent leurs cavaliers à la porte du lodge, et nous nous mettons en selle à l’aide d’un montoir. Les selles sont très confortables, ce sont des selles de randonnée très creuses et sécurisantes.
Une gourde par personne a été fournie à notre arrivée, que nous remplissons avant chaque activité aux fontaines qui sont installées à l’entrée du lodge. Des casques et même des gilets de cross sont également à disposition.
L’environnement de la réserve est très propice à l’équitation : les pistes sont le plus souvent en terre rouge, voire en sable, avec quelques passages rocailleux assez rares. Il est donc possible de galoper facilement, et nos guides ne s’en privent pas, après avoir constaté que tout le monde tenait bien en selle !
Les chevaux sont très endurants, et leur nombre est suffisant pour que chaque cavalier trouve son bonheur. Une autre famille comptait par exemple des enfants très jeunes et complètement débutants, pour lesquels des poneys étaient disponibles, très fiables, permettant à toute la famille de se faire plaisir.
Au cours de notre séjour, nous ferons plusieurs safaris à cheval, bien sûr, puisque nous avons choisi cette réserve essentiellement pour cette raison. Nous chevauchons environ 3 heures le matin, et 2 heures l’après-midi, cherchant les animaux sauvages au fil des différentes pistes.
L’approche des animaux sauvages à cheval
L’avantage d’un safari à cheval est qu’il est possible de quitter les piste pour pénétrer au coeur de la brousse, lorsque nos guides identifient les traces récentes d’un animal qu’ils veulent nous montrer. Nous avons ainsi pisté des girafes pendant plusieurs minutes avant de les trouver, entourées de nombreux zèbres et gnous !
Certaines zones de la réserve sont densément boisées, d’autres plus ouvertes, d’autres encore très escarpées, ce qui assure une diversité de faune et de flore.
Nos guides sont des rangers très compétents, qui connaissent très bien cet environnement et qui nous commentent abondamment les caractéristiques des animaux et des plantes rencontrés. Nos enfants se passionnent pour ces astuces de survie dans la brousse (je vous passe les fous rire sur l’art et la manière d’utiliser chaque feuille d’arbre comme papier toilette ou dentifrice…).
Nous avons pu approcher au cours de ces safaris à cheval de nombreux zèbres, gnous, impalas, grands koudous, girafes… Le fait d’être à cheval nous identifie comme des herbivores et les animaux nous laissent parfois approcher de très près.
Un matin, nous avons même surpris une famille de zèbres avec de très jeunes « poulains », âgés de quelques jours à peine, tout pelucheux ! Nous étions à quelques mètres, cherchant à passer entre le groupe et la forêt. L’étalon nous coupait la route, refusant que nous avancions dans cette direction. Un de nos guides a dû s’avancer pour se mettre entre l’étalon et nous, l’occasion d’un souvenir mémorable et de belles images.
Détente à la mi-journée
Le safari du matin, qu’il soit à cheval ou en 4×4, se termine vers 11h. Nous profitons ensuite d’une heure de repos avant le déjeuner, servi à 12h dans le lodge principal, sous forme de buffet.
Le rendez-vous suivant est à 15h30 pour un goûter autour de gâteaux, thé et café au lodge, avant le début des activités de l’après-midi à 16h.
Nous disposons donc chaque jour d’environ 3 heures de détente à la mi-journée, aux heures les plus chaudes pendant lesquelles les animaux sauvages restent cachés à l’ombre des arbres.
Nous décidons la plupart du temps de les imiter et de nous cacher… un livre à la main, sur les transats autour de la piscine !
Safaris en 4×4
Ce premier après-midi, nous avons décidé de partir en 4×4, car nous voulons approcher les rhinocéros et les buffles, que nous avons préféré éviter lorsque nous étions à cheval en raison de la présence de nos jeunes enfants.
Le safari en 4×4 s’avère très complémentaire des safaris à cheval, puisqu’il nous permet d’approcher sereinement ces animaux impressionnants, et également de prendre des photos avec un appareil reflex trop lourd et encombrant pour le prenne à cheval.
En 4×4, il peut arriver que nous soyons mélangés avec d’autres clients, le nombre maximum est de 9 personnes dans un véhicule typique de safari doté de 3 rangs de sièges surélevés à l’air libre.
L’activité de l’après-midi est choisie au moment du déjeuner, vous pouvez donc décider très facilement de continuer la journée à cheval, à pied, ou d’opter pour le 4×4 en fonction de votre état de fatigue ou de vos souhaits.
Découvrez la diversité des animaux que nous avons pu observer en 3 jours de safaris à cheval et en 4×4. Cette diversité d’herbivores est due à l’absence de lions, qui permet de réintroduire des espèces rares d’antilopes en limitant le risque qu’elles ne servent de casse-croûte à un grand prédateur (les léopards étant toujours présents).
L’heure du sundowner
Vers 18h30, nous nous plions avec délice à une autre tradition africaine : le sundowner… Comme son nom l’indique, il convient d’attendre le coucher du soleil, depuis un endroit stratégiquement choisi dans la brousse pour sa vue dégagée vers l’Ouest, autour de boissons plus ou moins alcoolisées ! Une tradition que nous rêvons chaque fois d’importer en France…
Le cocktail vedette de ces sundowners est le gin-tonic, inventé par les premiers aventuriers en Afrique pour faciliter l’absorption de la quinine, destinée à lutter contre le paludisme mais très amère.
Une fois additionnée de sucre et de gin, le résultat s’est avéré très satisfaisant !
Toutes les activités de l’après-midi se terminent par un sundowner, des moments magiques lorsque vous arrivez à cheval et que vous découvrez au dernier moment la table et les chaises qui ont été installées face au soleil couchant.
Rencontre avec les rhinos
Pour ce premier jour, nous avons décidé de suivre les conseils de Jessica, la responsable du lodge, et d’opter pour un safari en 4×4 qui se termine par la distribution de nourriture aux rhinos près de la maison du propriétaire de la réserve.
Alors que nous étions sceptiques face à ce programme, nous changeons vite d’avis en comprenant, à notre arrivée, le côté doublement exceptionnel de ce que nous allons vivre.
En effet, comme expliqué à l’épisode précédent (La Lutte pour les Rhinos du Waterberg), cette distribution de nourriture n’a absolument pas pour but d’apprivoiser les rhinos, mais de les protéger et nous sommes conscients de participer à un moment rare, avec ces rhinos rassemblés autour de nous, toujours surveillés par des hommes armés.
Ant est présent avec nous sur la terrasse, et nous ne nous lassons pas de parler avec lui des enjeux de la protection environnementale en Afrique du Sud, qui nous passionne.
La proximité avec les rhinocéros est également exceptionnelle : Ant a aménagé sa terrasse de façon à ce qu’un contre-bas d’environ 2 mètre empêche les rhinocéros de pénétrer sur la terrasse, et une plate-forme en bois nous permet de les approcher au plus près.
La sensation d’être sur cette plate-forme avec deux énormes rhinos en train de se disputer pour l’accès à la nourriture à quelques centimètres sous vos pieds est indescriptible… On ressent leur souffle, on peut même les toucher, moyennant quelques précautions car ce sont des animaux sauvages, et même Ant se ferait tuer s’il descendait de cette plateforme.
Après plus de 20 ans de safaris, Thomas et moi n’avions jamais vécu une expérience aussi forte, à laquelle les photos ne rendent malheureusement pas justice…
Des activités très variées
L’équipe du lodge est très attentionnée, et chaque jour apporte son lot de surprises. Si vous avez un souhait particulier, ils font tout leur possible pour le rendre possible.
Théo voulait voir des serpents… aussi Craig, un des managers du lodge, qui a une passion pour ces animaux, nous a présenté certains de ses protégés !… à la grande joie de Théo, mais avec beaucoup moins d’enthousiasme de la part de sa grande soeur !
Dans le même esprit, les repas sont souvent servis dans des environnements différents, comme le boma, espace en plein air autour d’un grand feu de bois.
Deux lodges de grand confort : Ant’s Hill et Ant’s Nest
L’hébergement est très luxueux, avec un grand souci du détail et une volonté d’ouverture sur la nature environnante. Deux lodges sont à votre disposition – Ant’s Nest et Ant’s Hill – tous deux avec piscine.
Ant’s Nest est une ancienne maison restaurée, le lodge offre donc une grande unité de lieu, très conviviale, alors qu’Ant’s Hill est situé en haut d’une colline, avec des vues très dégagées sur la brousse environnante, et des chambres plus éloignées les unes des autres, réparties dans des bungalows indépendants.
Chaque chambre est différente, nous étions logés dans la chambre Hide Away d’Ant’s Hill, parfaite pour une famille de 4 avec sa petite piscine privative. Les autres chambres sont décrites sur nos sites webs dont les références sont en bas de cet article.
Après 4 nuits passées à explorer la brousse dans ces conditions très favorables, nous reprenons la route pour rejoindre une réserve « Big Five », qui abrite également des éléphants et des lions, que nous allons chercher en 4×4, nos enfants étant trop jeunes pour un safari Big Five à cheval.
Cette association « safari à cheval » + « safari Big Five en 4×4 » s’avèrera à la fois très variée, complémentaire et sécurisante, une formule idéale pour une famille comme la nôtre, avec des enfants de 10 et 12 ans.
- Pour plus d’informations sur les safaris dans la réserve de Ant, contactez Randocheval au 04 37 02 2000 ou info@randocheval.com
- Vous pouvez aussi réserver ce safari dans le Waterberg chez Absolu Voyages : 04 37 02 25 01 ou contact@absolu-voyages.com